Astronomie et Philosophie
Année scolaire
2010-2011
Programme de l'année:
-Des conférences:
Ø 15 octobre : Frédéric Morand :
Galilée et l'astronomie moderne
Ø Décembre : Jean-Pierre Sivan : naissance, vie
et mort des étoiles
Ø Janvier : Antoine Folacci : les trous noirs
Ø Fevrier/Mars : Jean Iliopoulos : thème à déterminer
Ø Mars/ Avril : Marc Lachieze-Rey : thème à
déterminer
- des soirées
animées par le club d'astronomie d'Ajaccio
Ø 9 novembre : Lucien Luciani : voyage dans l'univers
Ø janvier : Jean-Pierre Roux : la conquête spatiale
Ø ....
-Un séjour à
calern les 14 et 15 février 2011
-Un atelier
scientifique au cours duquel nous allons
Ø peaufiner notre "
Dobson"
Ø préparer avec les élèves de terminale les ateliers qui rentrent dans le cadre du parrainage
des élèves du primaire
Ø traiter les images acquises avec nos télescopes
- des soirées
découverte du ciel et photographie
-L’extension de
nos activités à une classe de seconde (
MPS) et sensibilisation des élèves à la philosophie à travers l’astronomie
Dans le cadre de
l'enseignement d'exploration "Méthodes et Pratiques Scientifiques",
nous avons retenu le thème général "Science et vision du monde".
-Parrainage des
élèves de CM1 dans le cadre de la main à
la pâte :
Le projet va
s’articuler autour de 2 concepts :
1 – le concept
« astronomie » :
Connaissance des
différents mouvements de la Terre par rapport au soleil et des effets de ceux
ci sur les saisons et les durées des jours et des nuits.
2 – le concept
« mécanisation » :
Comprendre l'utilité des
engrenages et leur rôle dans un système
Connaître la différence entre des engrenages de différentes tailles et composés
de nombres de dents différents
Ceci afin d’aboutir à
la réalisation d’une maquette Terre-soleil décrivant les mouvements de rotation
et de révolution de manière mécanisée et permettant de mettre en évidence les
saisons et les durées jour-nuit
C'est avec beaucoup d'enthousiasme que 18 élèves de
terminale S1 se sont rendus à la première séance de l'atelier
scientifique le 16 septembre .
Au
programme : présentation générale des activités mais surtout "rencontre " avec nos deux
télescopes.
deuxième
séance le 23 septembre , et le groupe est particulièrement
attentif pendant la démonstration du
montage et de la mise en station du C8 ( des élèves d'autres classes nous ont rejoint) . Il est
prévu de se retrouver en soirée à Appietto afin de
réaliser nos premières observations . La "météo" n'est pas très
favorable...
à 21h tout le groupe est à
pieds d'oeuvre
et après la réalisation du
montage ,la mise en station ne peut être
optimale ..seule Vega se prête au réglage
.Mais nous avons bien fait d'insister car la lune et Jupiter consentent
à se laisser observer..
troisième
séance: c'est au tour des élèves ,dans le couloir
du Lycée , de s'essayer au montage et à la mise en station. Tout fonctionne à
merveille .observation d'une ..vis et d'un néon..
Du coté des terminales L
option art Emeline Charrie réalise
l'affiche de la première conférence , pendant que d'autres préparent l'interview
du conférencier
Deux conférences sont
prévues, l'une à 14h pour 3 classes ( Term L1, S1 et
S2) l'autre à 20h30 pour le grand public
Frederic Morand Ingénieur d'étude à l'
Observatoire de la Côte d'Azur / Laboratoire H. Fizeau / CNRS-UMR 6525
Travaille au développement et à l'exploitation des instruments d'observation du
Soleil sur le site de Calern (Alpes-Maritimes) nous entraînera sur les traces
de Galilée:
DE
GALILEE A L'ASTRONOMIE MODERNE
Voilà exactement quatre siècles, en
1610, Galilée publie un petit opuscule dans lequel il rapporte la découverte, à
l'aide de la lunette qu'il a construite,
de quatre "lunes" de Jupiter. Comprenant qu'il tient là la preuve que
"tout ne tourne pas autour de la Terre", ce scientifique rigoureux,
mais aussi artiste et écrivain, se consacrera tout entier, parfois au péril de
sa vie, à défendre un nouveau "système du monde".
Nous verrons comment ses idées -révolutionnaires à l'époque- se sont imposées
au cours des siècles, au travers de grands physiciens comme Newton, Laplace ou
Einstein et ont conduit à la description de l'Univers que nous connaissons
aujourd'hui.
Galilée, toujours aussi moderne quatre siècles plus tard, est le véritable père
de la physique contemporaine.
Quatrième séance de l'atelier scientifique , jeudi 14 octobre:
une seconde équipe s'initie à l'utilisation du C8.
Objectif : la lune pendant qu'un second groupe modèlise la boite de transport des accessoires du télescope
Vendredi 15
octobre : Journée Marathon pour Frédéric
Morand.
Au
programme , à 14 h , une première conférences pour 80 élèves de terminales très
attentifs ( S et L), à 18h un petit
détour par le Lazaret Ollandini pour un vernissage de
l'exposition de peinture consacrée aux peintres ajacciens et à 20h30 , une
seconde conférence tout public - 50 personnes
avaient répondu à notre invitation
Jeudi 21
octobre Quatrième
séance de
l'atelier, utiliser un télescope c'est bien ,mais comprendre son fonctionnement
c'est mieux.
Petit
cours d'optique en salle de physique. Les élèves de L et de série S( non
spécialistes de physique) écoutent attentivement Guillaume Coppin.
La lunette
astronomique et le télescope n'ont plus de secrets pour personne ...
Les ateliers ont lieu régulièrement : finition du Dobson afin qu'il
" ne craigne plus l'humidité" , conception et réalisation de la boite
de rangement du petit télescope.
Le 9
novembre nous recevons pour la première fois de l'année les élèves de CM1 de
l'école primaire de Mezzavia, classe de Sophie
Colonna d'Istria.
Pour l'occasion sont réunis les élèves de terminales S1, S2, L1 , les
volontaires des autres classes de terminale du Lycée et des "prépas".
Au programme , après un émouvant hommage à Georges Charpak, un petit "voyage
dans l"univers" guidé par Lucien
Luciani
18 novembre
"Ce jeudi là, était le premier jour où nous
commencions la partie « pratique », après plusieurs séances
« théoriques », nous aidant à mieux comprendre le fonctionnement d’un
télescope, et du système astronomique à observer.
C’est ainsi que les participants du projet
astronomie et philosophie du lycée
Laetitia Bonaparte, se séparèrent en deux groupes :
-Certains décidèrent de continuer la construction
déjà entamée par les classes précédentes, du télescope, celui-ci n’étant pas
encore tout à fait terminé. En effet, il fallait finir de le poncer, et le
peindre par la suite. De plus, Mr Lorenzi, chef des
travaux du lycée, et enseignant en classe préparatoires, en profita pour
expliquer un peu plus en détail le fonctionnement du télescope, grâce à une
maquette numérique.
-D’autres, beaucoup moins nombreux, préférèrent
commencer une simulation sur le logiciel « solidworks »,
utilisé par les terminales S1 lors de leurs cours de mécanique. Ceux-ci
commencèrent à réaliser une maquette numérique de la mallette, qui servirait
par la suite à transporter les diverses
outils, accessoires et instruments qui nous aideraient à observer le ciel" Antoine
Et pour finir le trimestre, retour à Ajaccio de Jean-Pierre Sivan les 9 et 10 décembre pour deux conférences
J.-P. Sivan
est né à Marseille en 1945. Docteur-ès-sciences, membre de l’Union Astronomique
Internationale, il est actuellement directeur de recherche du CNRS au
Laboratoire d’Astrophysique de Marseille.
Il a été chercheur au
Laboratoire d’Astronomie Spatiale de Marseille (1966-1994), directeur de
l’Observatoire de Haute Provence du CNRS (1995-2003) puis directeur de
l’Observatoire Astronomique de Marseille-Provence (2004-2008).
Ses travaux, souvent basés
sur l’usage d’instruments de sa propre conception, ont d’abord porté sur le
rayonnement ultraviolet des étoiles (absorbé par l’atmosphère terrestre) dont
il a obtenu les premières mesures à partir de fusées sondes, de ballons stratosphériques
et du laboratoire européen Spacelab embarqué sur la navette spatiale.
Il a en suite travaillé sur
la matière interstellaire, découvrant dans la Voie Lactée et dans d’autres
galaxies, de nombreuses nébuleuses d’hydrogène ionisé ainsi que la présence de
grosses molécules carbonées au sein de celles-ci. Il a aussi découvert la
variation de la composition chimique du gaz interstellaire quand on va du
centre vers le bord de la Voie Lactée, reflet de l’évolution même des étoiles
au sein de ce gaz.
A partir de 1995, il s’est
consacré à la recherche des planètes extrasolaires (planètes en orbite autour d’autres étoiles que le Soleil),
contribuant à la découverte de nombre d’entre elles.
L’ensemble de ses travaux a fait
l’objet de nombreuses publications dans des revues internationales.
J.-P. Sivan
réserve aussi une part de son temps à la formation et à la diffusion de la
science (cours, conférences, articles, émissions de radio et de télévision ...)
et participe aux activités du nouvel
Institut Méditerranéen de Recherche Avancée (IMéRA)
dont il est vice-président du conseil scientifique.
Jeudi 9
Décembre conférence sur les éxoplanètes à l'intention des élèves de terminale S1
, d'élèves volontaires d'autres classes et de nombreux enseignants
Depuis quatre cents ans, depuis les premières observations du
ciel faites avec une lunette, les progrès accomplis dans la connaissance de
l’Univers sont toujours allés de pair avec le perfectionnement des instruments
d’observation. La fabuleuse découverte réalisée en 1995 par M. Mayor et D. Queloz à
l’Observatoire de Haute Provence, illustre cette règle de façon
spectaculaire : un dispositif capable de mesurer des variations infimes de
la vitesse des étoiles a permis de détecter une planète en orbite autour d’une
autre étoile que le Soleil.
Cette découverte de la première « planète
extrasolaire », attendue depuis des millénaires, a été suivie de
nombreuses découvertes analogues. Ce sont aujourd’hui plus de quatre cents
planètes extrasolaires qui ont été découvertes autour d’étoiles de la Voie
Lactée … certaines d’une taille comparable à celle de la Terre !
Les projets instrumentaux au sol et dans l’espace abondent
pour aller plus loin dans la quête de ces mondes nouveaux, une exploration
passionnante qui conduira notamment à mieux comprendre les processus de
formation des systèmes planétaires, du système solaire en particulier.
Mais un enjeu de taille est aussi la recherche de la vie
extraterrestre.
Vendredi 10 Décembre, Les " CM1" sont de retour pour écouter une conférence qui va achever le "voyage dans l"univers".
la naissance de la vie et de la mort des étoiles
Pendant longtemps on a considéré les étoiles comme étant immuables. On sait aujourd’hui
que ce sont des objets éphémères qui se forment au sein de la matière
interstellaire, qui évoluent et disparaissent : en usant d’une métaphore
commode, on dit que les étoiles naissent, vivent et meurent.
Leur rayonnement provient des réactions de fusion
thermonucléaire qui se produisent en leur cœur et leur devenir dépend de leur
masse initiale. Les étoiles naines, comme le Soleil, vivent une bonne dizaine
de milliards d’années. Les étoiles très massives ne vivent que quelques
millions d’années seulement.
On observe dans la Voie Lactée de vastes espaces de
gaz (principalement d’hydrogène) et de poussières dans lesquels des étoiles
sont en train de naître, accompagnées sans doute de leur cortège planétaire. On
observe des étoiles dans la phase stable de leur vie (le Soleil est dans ce
cas), subordonnée à un fragile équilibre entre les forces opposées du
rayonnement et de la gravitation. On observe des étoiles qui meurent
paisiblement comme le fera le Soleil dans cinq milliards d’années, ou qui finissent
leur vie en explosant dans un feu d’artifice cosmique d’une violence inouïe.
Quelque soit le processus, les étoiles, en mourant,
restituent au milieu qui les entoure la matière qui leur a donné naissance,
enrichie des éléments lourds qu’elles ont synthétisés au cours de leur vie.
Janvier
2011
En raison de devoirs sur table de philosophie et de physique, la fréquence
des ateliers scientifiques est ralentie mais le télescope se pare de belles
couleurs...
Le 27
janvier, nous abandonnons la peinture du télescope afin de commencer à préparer les
ateliers scientifiques ,des 14 et 22
mars, pour les élèves de CM1. Il s'agit cette année de les initier à la mécanique ( engrenages,
poulies, courroies , accélération ou ralentissement du mouvement en fonction du
nombre ou de la taille des dents des rouages) afin de les amener à concevoir
un montage permettant de mettre en évidence la vitesse de rotation de la terre autour d'elle même et autour du
soleil.
Les terminales sont chargés de l'organisation et du déroulement des séances . Ils vont être
à leur tour " professeurs" des petits. Chacun aura en charge 3 écoliers mais non pas pour faire un cours
magistral mais amener les enfants à s'interroger, émettre des hypothèses,
réaliser expériences et montages pour les vérifier. Un rôle qui inquiéte nos lycéens car ils ne sont pas habitué à ces
pratiques et ils sont aussi très étonnés
par le contenu des programmes du cycle 3.
Des questions angoissées : " comment va t-on
faire?" et " s'ils nous posent des questions?". Un stress bien
légitime.
En fin de séance chacun repart avec la ferme intention de se procurer Meccano et Legos
techniques afin de commencer à tester les possibilités offertes par le
matériel.
Vendredi 4
février, nouveau temps fort dans notre cycle de conférence. En effet nous recevons
Jean Iliopoulos
Jean Iliopoulos est
né en 1940 à Kalamata, au sud du Péloponnèse, en Grèce. Après des études à
l’École polytechnique d’Athènes, il vient à Paris où il suit le DEA de physique
théorique à Orsay en 1963 et poursuit avec une thèse de 3ème cycle et puis une
thèse d’État. Lors de cette dernière il séjourne deux ans au CERN comme
boursier à la Division théorique. En 1969, il part deux ans comme boursier à
l’Université de Harvard où il collabore avec Sheldon Glashow et Luciano Maiani à la construction théorique du mécanisme dit de GIM
(initiales des trois auteurs), prédisant l’existence du 4ème quark, qu’on
appellera par la suite «charme». À son retour en France en 1971, il entre au
CNRS et il rejoint le groupe de Physique théorique du laboratoire de l’École
normale de Paris.
Jean Iliopoulos s’est intéressé à la théorie des interactions
des particules à hautes énergies ainsi qu’à la gravitation. Tout au long de sa
carrière de chercheur il n’a cessé d’enseigner : à l’École polytechnique, à
l’École normale ainsi qu’au DEA de Physique théorique de Paris dont il était
responsable pendant plusieurs années. En parallèle, il a activement contribué à
l’administration de la recherche, comme membre et puis comme président de la
section de Physique théorique du Comité national du CNRS et en faisant partie
de plusieurs comités scientifiques en France et au CERN. Il est membre de
l’Académie des sciences.
Jean Iliopoulos a reçu de nombreuses récompenses
internationales prestigieuses dont la Médaille Dirac, en 2007.
Au programme deux conférences
Conférence élèves
à 15h
"La Physique au
L.H.C."
"Le L.H.C. (Large Hadron Collider), en opération
au Centre Européen CERN à
Genève, est un système d'anneaux de collision proton-proton le plus
puissant jamais construit par l'homme. On présentera les enjeux
scientifiques majeurs, mais aussi les incroyables défis technologiques qui
lui sont associés."
20h30 conférence grand
public
"La notion de l'espace en physique microscopique"
"L'origine de la notion de l'espace chez l'homme se perd dans la nuit des
temps, héritage sans doute de nos ancêtres lointains. Néanmoins, cette
notion, qui, pendant des siècles, semblait immuable, est en train de subir
des évolutions dont la portée reste encore très mal connue. Les
découvertes de la physique microscopique risquent de bouleverser nos idées
sur l'espace et le temps dans le Cosmos."
L'affiche a
été réalisée, comme les précédentes, par Emeline Charrier, élève de terminale
L, option arts plastiques
Les 14 et 15
février 2010, 16 élèves de terminale S1
et S2 du Lycée Laetitia Bonaparte
d'Ajaccio accompagnés de 3 enseignants de la classe qui animent le projet
" philosophie et astronomie : Thalès"
- Josette casanova ( philosophie)
-Guillaume Coppin ( physique-Chimie)
- Charles Usciati (
mathématiques)
se sont rendus à l'observatoire de Calern pour un stage" très intensif" de 2
jours.
Au programme l'étude théorique de 6 thèmes à travers
des conférences faites par des ingénieurs -chercheurs ou des enseignants-
chercheurs et à travers la visite des instruments situés sur le plateau.
PARCOURS
ASTROPHILO CLASSE TERMINALE S Lycée
d’Ajaccio 14
et 15 février 2011 Lundi
14 février 10h30
Accueil – Présentation de l’observatoire Présentation
du programme et des intervenants Thème
I : L’astronomie galactique et extragalactique 10h50
Les instruments « grand champ » -
visite du télescope de Schmidt [45 mn]
[Dominique Albanese] o les
instruments d’optique astronomiques (télescope et lunette) -
visite du télescope TAROT [25 mn]
[Serge Roata] 12h00 Repas Thème
II : Le Soleil 13h30
La « physique » du Soleil [Frédéric Morand] -
quelques chiffres -
la machine nucléaire solaire o les
transformations nucléaires -
les taches solaires et le champ magnétique -
l’héliosismologie o ondes
mécaniques : propagation, cavité résonnante -
quand la « vérité » change : l’exemple des neutrinos solaires >
Ouverture philo : qu’est-ce que la vérité en sciences ? 15h00
L’observation du Soleil et sa mesure [Frédéric Morand] -
la mesure du diamètre solaire -
le Soleil, l’atmosphère et le climat -
observation du soleil et mesure d’un diamètre (si
la météo le permet) -
visite des instruments de mesure du
diamètre solaire 15h50 Pause café 16h15 TEMPS LIBRE Thème
III : Le champ de gravité et sa mesure 17h15
La télémétrie laser [Jocelyn Paris] -
mouvements dans un champ de gravité – les satellites o mouvement
dans un champ de gravité : chute libre, satellite -
la mesure du champ de gravité -
étude d’une série de mesure de télémétrie sur satellite les
élèves] -
les autres applications scientifiques 18h25
Le laser et son fonctionnement [Grégoire Martinot-Lagarde] |
[En
rouge : les notions reliées au programme de physique de TS En
vert : les notions reliées au programme de philosophie de TS En
bleu : manip ou exercice interactif avec o notions
d’optique o niveaux
d’énergie dans un atome 19h00 Repas Thème
IV : Est-il facile de comprendre l’Univers ? 20h30
La matière – la lumière [Frédéric Morand] -
pourquoi la physique classique est-elle insuffisante ? -
une autre façon de voir la matière : la physique quantique -
physique quantique et déterminisme ? -
l’expérience du chat de Schrödinger et le paradoxe EPR : où est la réalité ? >
Ouverture philo : qu’est-ce que la réalité ? 22h30
Observations (si la météo le permet)
[Dominique Albanese - Hervé Mariey] Mardi
15 février 08h45
Visite de l’atelier de mécanique [Christian Munier] Thème
V : La Haute Résolution Angulaire 09h10
L’interférométrie à plusieurs télescopes [Yves Rabbia] -
les principes de la technique de synthèse d’ouverture o notions
d’optique : diffraction 10h25
Pause café 10h50
Visite du Grand Interféromètre à 2 Télescopes [Yves Rabbia] Thème
III : Le champ de gravité et sa mesure
(suite) 11h20
Visite de la station laser [Grégoire Martinot-Lagarde,
Jocelyn Paris, Francis Pierron] 12h00 Repas Thème
VI : Le temps 13h20
Le temps et sa mesure [Frédéric Morand] -
bref historique de la notion de temps -
la mesure du temps o le
temps et sa mesure -
le transfert de temps -
la relativité du temps o Démonstration
géométrique : l’ « horloge à photons » -
un temps ou des temps ? : les différentes flèches du temps -
le temps existe-t-il ? >
Ouverture philo : le temps pour un philosophe 15h20 Pause café 15h45 Discussion générale et
conclusions des journées |
Le programme
est sensiblement le même que celui des années antérieures, avec un
timing précis qui a permis aux élèves de
pouvoir bénéficier d'une pause de 40 minutes supplémentaires , nécessaire en
raison de la densité des interventions des chercheurs.( Seule ombre au tableau
les TP prévus en extérieur, cette année encore n'ont pu être réalisés en raison
des chutes de neige, tout comme les observations nocturnes.)
Le groupe très attentif
Télescope Schmidt Télescope Tarot
Télémetrie Laser
La station mobile qui vient régulièrement à Aspretto
Les élèves étaient préparés à ce déplacement . Ils avaient par ailleurs , et c'est la nouveauté, pu rencontrer Fredéric Morand à Ajaccio lorsqu'il était venu faire une
conférence sur Galilée en Octobre 2010 .
Cette première rencontre avait suscité un vif
enthousiasme qui n'a jamais faibli , au contraire. En particulier lorsque le lundi ,tard dans la soirée , ils ont du
réfléchir sur le paradoxe du chat de Schrödinger et sur la question "
qu'est-ce que la réalité".
Nombre d'entre eux
bien que fatigués ont eu du mal à s'endormir ...
Le réfectoire
moment de détente
par ailleurs les conditions du séjour sont toujours exceptionnelles: hébergement à
l'hôtel des chercheurs et 2 repas sur 3 pris en commun avec les scientifiques
au réfectoire de l'observatoire - cette année sans avoir accès à la cuisine pour des raisons de sécurité , nous avons pu
aussi "pique niquer" dans le réfectoire pour le repas du soir - ont
permis de faire plus amplement connaissance, d' envisager d'autres voies
professionnelles et surtout de poursuivre les échanges entamés pendant les
conférences ou pendant les pauses;
cette proximité s'avère positive à long terme puisque avec le recul des années
précédentes nous pouvons noter qu'en
général les contacts noués à cette occasion perdurent au-delà du séjour
- les élèves continuent à communiquer par mail ou
MSN et les chercheurs les soutiennent à la fois au niveau de leur préparation
au baccalauréat que dans la poursuite de leurs études
- certains ont souhaité retourner à l'observatoire
en "électron libre"
- d'autres envisagent d'y effectuer plus tard des stages dans le cadre de leurs
études
- d'autres enfin , en" classes prépas" les
ont sollicités pour la préparation de leurs TIPE
ce séjour une fois encore a impulsé un dynamisme
particulier dans la classe- plus sensible que les années précédentes-. Le
groupe s'est solidarisé davantage ( les
batailles de boules de neige y sont peut-être aussi pour quelque chose..-, le
sens des responsabilités s'en trouve accru mais surtout la motivation pour les
études et l'intérêt pour la recherche en
sont renforcés
à noter : Certains
chercheurs ont bravé les
conditions météorologiques - chaussée rendue très glissante par la neige , ce
qui nous a contraint le mardi à
redescendre à pieds jusqu'au plateau de caussols afin
d'y reprendre le car- pour respecter
leurs engagements à l'égard de nos élèves et tous ont donné leur conférence sur
leur temps libre.
Un grand merci à tous..et à l'année prochaine.....
Il est temps de rentrer.....
Après la pause des vacances de février les activités de l'atelier reprennent. Plus de temps à perdre :au programme la préparation des ateliers scientifiques à destination du primaire ( les CM1 de Mezzavia) dans le cadre de la "main à la pâte".
Tout le monde est très motivé et aux séances du jeudi soir viennent s'ajouter des "extras" le mercredi après-midi.
Il s'agit de concevoir les maquettes mécanisées ( engrenages, crémaillères) pour simuler le rotation et la révolution de la terre. Cela paraît très simple....
Enfin
après de nombreuses heures consacrées à
"réfléchir", à tatonner avec des legos et de spièces de mecano, conçu
les fiches pour les petits et réalisés
les maquettes,
" Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. tu
m'impliques, j'apprends" Benjamin franklin
Comment les élèves de terminale ont -ils vécus cette expérience?
"Prendre en charge
les élèves de CM1 a été une expérience vraiment captivante et enrichissante ;
difficile également, dans la mesure où il ne s’agissait pas de faire un cours
magistral, mais de guider les petits, de leur faire découvrir par tâtonnements
le fonctionnement des mécanismes à engrenages et à poulies, puis de faire en
sorte qu’ils exploitent ces connaissances pour créer une maquette modélisant la
rotation de la Terre sur elle-même et sa révolution autour du Soleil.
Il fallait donc dans un
premier temps concevoir des ateliers de travaux pratiques qui guideraient les
élèves dans leurs découvertes des engrenages et des poulies, des vitesses de
rotation, des rapports de réduction, du sens de rotation des roues, des
transformations de mouvement… Le tout en les intéressant et sans leur servir
les réponses sur un plateau !
Ils devaient ensuite
imaginer des maquettes Terre-Soleil, en prenant conscience qu’une modélisation
à l’échelle était impossible. Une première exploitant des roues dentées, une
seconde avec des poulies, chacune ayant ses avantages et ses inconvénients.
C’était donc
enthousiasmant de voir « nos » élèves s’intéresser, découvrir, poser des
questions, faire des erreurs, et de les voir partir en ayant compris et aimé ce
qu’ils ont fait ; en somme, de partager nos connaissances et nos passions pour
l’astronomie et les sciences. Partage, car il y a bien eu échange dans les deux
sens : c’était une expérience très enrichissante de se mettre dans la peau du
professeur, de s’efforcer à être facilement compréhensible par d’autres,
d’avoir la responsabilité d’un petit groupe d’élèves et d’être seuls face à
eux. La difficulté résidait essentiellement dans le fait qu’il fallait se
mettre à leur portée et être apte à réagir à leurs questions, car ils étaient
vraiment vifs et curieux. Enfin, peut-être était-ce également un moyen de mieux
nous connaître nous-mêmes…"Jacques
"Un
esprit très ouvert, une capacité de compréhension immédiate, une curiosité sans égale a permis un travail
efficace et agréable. Cette expérience m'a permis d'améliorer mon élocution et
ma façon d'expliquer les choses, et ....d'apprendre à apprendre.
La
réaction enthousiaste des élèves face à notre travail pour les aider à concevoir
leur projet a rendu cette expérience très enrichissante et sympathique, les
élèves semblent être très intéressés et dans l'ensemble motivés. Ils ont su
réagir face aux systèmes qui furent jusqu'à présent inconnus et peut-être cette
expérience a su les sensibilisés sur les solutions qu'ils pourraient apportés à
leur maquette du système Terre-Soleil. J'espère que "La main à la
pâte" n'a pas failli à sa mission envers ces jeunes, et qu'ils arriveront
à leurs fins."Nicolas
Des
élèves de terminale L étaient là en observateurs
"Le
mardi 22 mars 2011, nous nous sommes rendues à un atelier de physique destiné à des écoliers et organisé par les
Terminale S1. Dans le cadre du projet «
Philosophie & Astronomie » , des élèves de CM1 de l'école de Mezzavia, épaulés par les lycéens doivent construire une
maquette du système solaire. Dès notre arrivée, nous avons pu remarquer
les appréhensions de chacun, les petits en général
étaient impressionnés tandis que les plus grands étaient stressés par cette
nouvelle responsabilité. Cette expérience est très enrichissante tant pour les
lycéens que pour les enfants.
Tout d'abord, pour les lycéens, ces moments de partage
avec les enfants sont de véritables aboutissements, puisqu'un atelier nécessite
environ 6 heures de travail, auxquelles s'ajoute le temps de fabrication des
éléments mobilisés (crémaillères, rouages, etc.). Très vite, les difficultés d'échanges apparaissent, les adolescents doivent adapter leur vocabulaire. Tandis que certains se
heurtent et rencontrent des problèmes de communication, d'autres se découvrent
une vocation et une incroyable capacité de transmission de savoir ; mais
tous s'accordent sur la complexité du métier d'enseignant. II est primordial de rassurer les enfants et de les mettre en
confiance pour les amener à participer
à l'enrichissement de leurs connaissances. L'enseignement doit se faire de manière didactique pour valoriser l'intellect et
le bon sens des enfants et ainsi
dédramatiser l'erreur. Les adolescents les poussent à observer et à émettre des hypothèses en aiguisant leur sens de
l'observation, ils les mènent donc
sur les chemins de la connaissance empirique.
Nous-mêmes qui ne
nous participons pas directement aux ateliers, prenons part aux exercices et nous sommes interpellées, de la même façon que nos camarades
scientifiques, par la rapidité de compréhension des enfants.
Ensuite, nous ne
pouvons pas nier l'engouement des enfants pour ces ateliers pour eux, le simple fait de se rendre au lycée est un événement. Bien qu'ils
soient un peu déstabilisés, leur intérêt est décuplé par la
complémentarité des ateliers qui leurs sont proposés. Ils font preuve d'une
grande concentration et d'un fort esprit de déduction puisqu'ils comprennent
rapidement le but des ateliers qui leurs
sont présentés. Les leçons délivrées par leur institutrice ainsi que les
conférences auxquelles ils ont assistés depuis le début de leur aventure, leur permettent de faire des rapprochements entre les
mécaniques sous leurs yeux et l'objet
fini. Ils font tous preuve d'une grande curiosité, ils n'hésitent pas à poser des questions et à saisir les éléments qui
leur sont proposés pour répondre à
une multitude de questions. Les enfants assimilent et mémorisent de nombreuses informations qu'ils sont capables de
nous retransmettre avec précision
parce qu'ils ont compris. Leur
investissement se lit dans
leurs yeux, ils sont tous motivés et cette joie d'apprendre se ressent jusqu' à
la maison.
effet, la mère du petit Lilian nous confie être époustouflée
par l'intérêt que celui-ci
manifeste à l'égard de l'astronomie et des sciences en générales. Pour conclure
nous pouvons dire que cette expérience
est bénéfique pour tous les participants , elle est humainement
enrichissante et apporte une réelle satisfaction. Ces ateliers nous
rappellent qu'il faut s'efforcer de conserver sa curiosité sans laquelle l'apprentissage perd de son interet et le goût
de se cultiver disparaît peu à peu
je
n'ai pas de devoir plus important que d'être passionnément curieux"
Einstein
"
Alexandra
Vendredi 1er avril dernières
conférences du cycle 2010-2011
Marc Lachièze-Rey nous a offert 2 conférences :
la première à 15h pour les terminales : de Newton à Einstein : 3 siècles de gravitation
La seconde " tout public" à 20h :La cosmologie du XXIeme siècle: le Big bang..toujours?
Pour terminer l'année, le 15 juin , juste avant( l'épreuve de philosophie du baccalauréat ) nous avons eu la chance de pouvoir observer et photographier l'éclipse de Lune